Alors que la responsabilité de l’escalade du conflit incombait uniquement à Haftar, les premiers communiqués des puissances occidentales et du Conseil de sécurité de l’ONU enjoignaient « toutes les parties » à cesser les hostilités. Parallèlement, l’hostilité initiale envers Haftar s’adoucissait chez beaucoup dans les villes de l’ouest de la Libye. Des officiers de l’armée y menaient des négociations avec des représentants de Haftar en vue d’une unification des structures de commande. Mais même à cette époque, dans les villes amazighes (berbérophones) par exemple, seule une faible proportion des forces armées a rejoint le combat, restant sceptique quant à ses objectifs. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Une poignée de milices a établi un véritable cartel coordonnant un pillage des caisses de l’Etat au profit d’un cercle restreint de politiciens, d’hommes d’affaires et de chefs de milices. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Mais la grande majorité de ces groupes a répondu à des appels collectifs aux armes en réponse à une menace sévère et existentielle. Décrite par Winston Churchill lors de la Seconde Guerre mondiale comme le « ventre mou du crocodile européen », la Libye est devenue une carte aux mains de la Turquie à travers laquelle elle pourrait exercer des pressions sur l’Europe. L’élément déclencheur de cette guerre a été l’offensive menée par Khalifa Haftar, le chef de guerre qui contrôle l’est de la Libye, pour prendre le contrôle, par la force, de la capitale Tripoli. La grande majorité des forces qui se sont mobilisées pour combattre Haftar reste habituellement en dehors des luttes de pouvoir que Tripoli a connues depuis la chute de Kadhafi. En perdant Tripoli, le maréchal Haftar a perdu de sa puissance, il se trouve aujourd’hui dans une position difficile. Sur le terrain, la partition est une situation de fait et l’avenir ne semble pas être celui d’un conflit gelé. Une menace ignorée par Khalifa Haftar, qui a affirmé répondre « à l’appel de Tripoli ». Certes, elles s’opposent, mais elles sauront toujours s’entendre pour évincer les Occidentaux. Toute l'actualité de l'Afrique anglophone. Depuis qu’il s’est autoproclamé chef d’une « armée nationale libyenne » à l’Est, en 2014, Khalifa Haftar n’a cessé de monter en puissance, aidé en cela par des soutiens étrangers. Les conflits en Libye étaient alors analysés quasi exclusivement à travers le prisme de l’économie de guerre, et ses acteurs étaient vus comme mus uniquement par un désir de maximisation de profits. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. L’année dernière, quelques politiciens et chefs de milices de l’Ouest libyen ont tenté, pendant plusieurs mois, de mobiliser des soutiens en vue d’une offensive contre les milices qui sévissaient à Tripoli. La défaite militaire de Haftar, à Tripoli, a réduit ses chances de devenir l’homme fort de la Libye. En général, il s’agit d’acquérir des positions, de les consolider, de prendre l’avantage, c’est-à-dire qu’elles s’inscrivent dans une logique de politique de puissance. La pression locale et internationale les aurait alors contraints au cessez-le-feu et Khalifa Haftar aurait pu se servir de sa position nouvellement acquise à Tripoli comme d’un tremplin, la transformant en pouvoir politique à l’occasion d’une conférence nationale prévue mi-avril, sous l’égide de l’ONU. La Russie a certes appuyé son allié Khalifa Haftar, mais sans le même engagement de la Turquie en Libye. L’élément déclencheur a été l’offensive menée par Khalifa Haftar, le chef de guerre qui contrôle l’est de la Libye, pour prendre le contrôle, par la force, de la capitale Tripoli. Reportage. Découvrez toute l’actualité liée à Khalifa Haftar. cette montée en puissance de la Turquie et de la Russie. Ces groupes sont principalement composés de civils et ils ne disposent pas de structures de commande centralisées. La guerre fait rage entre les troupes LNA du Maréchal Khalifa Haftar et les défenseurs GNA de la capitale ! Ce qui a fait pencher la balance du côté des forces de Tripoli. Un navire turc transportant des médicaments vers le port libyen de Misrata a été intercepté mardi matin, par les milices de Khalifa Haftar. Encore une fois, la Libye danse au son des chars et des fusils d’assaut. Le gouvernement d’entente nationale (GNA), qui s’oppose à lui, a saisi l’occasion et exige son éviction de la vie politique. Un nombre croissant de commandants me disait être prêt à accepter Haftar si ce dernier se soumettait au contrôle des autorités civiles. Cette gestion solitaire de la crise libyenne avec le maréchal Haftar est très coûteuse sur le plan diplomatique ». Les opérations continueront. Je travaille sur les groupes armés libyens depuis 2011, affinant peu à peu mes connaissances sur ces derniers et ma compréhension de leur contexte social au cours des dizaines de voyages que j’ai effectués dans le pays pendant cette période. Son plan initial était de faire entrer des troupes en petit nombre à Tripoli avant que ses adversaires n’aient le temps de réagir, et d’entraîner la défection et le ralliement à son camp de groupes armés locaux et de responsables sécuritaires. Maréchal Khalifa Haftar. Parmi les commandants et les combattants de groupes armés, s’est répandu le sentiment d’avoir été utilisé par les politiciens pour servir leurs propres intérêts. Plongé dans le chaos à la suite de la chute de la dictature de Muammar Kadhafi en 2011, la Libye est principalement divisée entre deux autorités rivales : à l’ouest, le GNA de Fayez al-Sarraj, établi fin 2015 par un accord parrainé par l’ONU et basé à Tripoli, et à l’est l’ANL autoproclamée du maréchal Haftar. RFI - Actualités, info, news en direct - Radio France Internationale. Les forces sous le commandement de Khalifa Haftar "se sont livrées à des tueries et auraient profané les tombes de leurs rivaux à Benghazi", deuxième ville libyenne, selon HRW. En cliquant sur « Continuer à lire ici » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Parce qu’une autre personne (ou vous) est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Comment fonctionne l’IGPN, la « police des polices » ? L’engagement militaire turc s’est accentué en l’absence d’une position européenne commune et forte. Certaines des milices en présence défendent peut-être leur fief, et un petit nombre d’extrémistes profite aussi de la situation pour se réinsérer dans les conflits. Un grand nombre de ces groupes armés ont été créés au moment de la guerre de 2011 contre Kadhafi, sur la base de communautés locales – villages, villes ou quartiers. Khalifa Haftar, seul contre Al-Qaïda C'est l'homme le plus traqué de Libye. Et en cela, le parallèle avec la Syrie s’impose, même si, bien sûr, il y a des dissemblances. Ces trois dernières années, pendant que des milices se disputaient le contrôle des institutions à Tripoli, la plupart de ces combattants restaient en retrait, écœurés. La preuve par six (recettes) ! Libye: Khalifa Haftar, son fils Saddam et le trafic d’or Publié le : 10/10/2020 - 12:22 Le chef militaire de l'Est libyen Khalifa Haftar, janvier 2020 à Athènes (illustration). », Eloge du temps long au festival Entrevues de Belfort, George Smiley, le « mentor secret » de John le Carré, « Wara », sur TV5 Monde : une saga politique sur fond de mélodrame, Le monde de la culture se mobilise pour faire rouvrir les salles de spectacle, En Savoie, pro-ski et écolos sur une pente glissante, Du producteur au consommateur, le circuit court revient dans la course, S’aimer comme on se quitte : « Il m’a insufflé la vie que mon père perdait ». Que devient le Fezzan et ses populations dans cette guerre libyenne ? Soutenu lui-même par la Turquie et le Qatar, il a dénoncé le 25 septembre "les ingérences" de pays étrangers en Libye et qualifié son adversaire Khalifa Haftar de "criminel assoiffé de sang". Khalifa Haftar, un ancien chef de guerre du défunt guide libyen, qui contrôle la plus grande partie du pays, marche sur la capitale « pour la reprendre aux milices », mais aussi aux autorités en place reconnues par la communauté internationale. Quelques années … Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. Kamala Harris est-elle une chance pour Black Lives Matter ? Les stocks d’artillerie lourde ont le plus souvent été placés sous surveillance collective ou entreposés dans les propriétés des commandants. Il n’a désormais plus d’autre choix que de jouer le tout pour le tout à Tripoli, car une défaite serait désastreuse pour lui. Lorsqu’on apprend que Khalifa Haftar a reçu le soutien des États-Unis et de de la Russie, on se demande pour combien de temps. Lorsque l’échec du plan initial de Haftar fut évident, les Etats-Unis ont durci leur position. Le maréchal Haftar a commis deux erreurs stratégiques : la première, un assaut contre Tripoli sans l’avis de ses partenaires, et la deuxième erreur c’est d’avoir boudé deux rendez-vous importants, celui avec le président Poutine et l’accord qui a été signé et, bien sûr, la conférence de Berlin. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Cette guerre n’était pas le scénario privilégié par Khalifa Haftar. L’homme fort de l’Est libyen est affaibli. Fréquentation certifiée par l'ACPM/OJD. A la fin de la deuxième guerre, la plupart de ces forces étaient désabusées par les discours qui avaient justifié la tuerie. Publié le : 19/06/2020 - 12:21Modifié le : 19/06/2020 - 19:17. Non. L’Égypte et la Russie, alliées du général Haftar, préfèrent désormais discuter avec le chef du Parlement, Aguila Saleh, qui s’est différencié de Khalifa Haftar en lançant une initiative pour la paix et en refusant d’abandonner l’accord politique de Skhirat, comme l’a fait récemment le maréchal Haftar. Tripoli réclame de pouvoir discuter avec un autre représentant de Benghazi lors des prochaines négociations entre les deux camps. Les Européens redoutent que le président Recep Tayyip Erdogan n’utilise la carte de migrants en Libye comme il l’a fait en mars dernier en ouvrant sa frontière avec la Grèce et en encourageant des milliers de migrants à affluer vers cette frontière pour aller en Europe. La responsabilité de l’engagement des hostilités dans les zones densément peuplées serait ainsi revenue à ses adversaires. Khalifa Haftar est soutenu par l’Egypte, les Emirats arabes unis et des mercenaires russes, selon l’ONU et des diplomates occidentaux Zine Cherfaoui 14 décembre 2019 à 9 h 20 min Mais l’est et certaines parties du sud, riches en pétrole, sont contrôlés par un gouvernement parallèle soutenu par l’Égypte, l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis et dirigé par le Géneral Khalifa Haftar. Wolfram Lacher est politologue, chercheur à l’Institut allemand des affaires internationales et de sécurité. Mais lorsqu’un groupe armé de Tarhouna (sud-est de Tripoli) s’est finalement décidé à lancer cette offensive, en août 2018, très peu de groupes de Misrata et de Zintan – encore moins d’autres villes – se sont associés à l’attaque. Le bloc uni formé actuellement contre Haftar se dissoudra et les rivalités apparaîtront, les différents groupes se disputant leur part du gâteau. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Guerre LNA – GNA. Déclenchée le 4 avril 2019 par l’autoproclamée Armée nationale libyenne (ANL) dirigée par le maréchal Khalifa Haftar, l’offensive sur Tripoli et contre le Gouvernement d’union nationale (GUN) de Fayez al Serraj, reconnu par la communauté internationale, marque le début de la troisième guerre civile libyenne. Le plan tablait sur des divisions entre les groupes armés de l’ouest de la Libye, et sur l’opportunisme dont avaient fait preuve les milices à Tripoli au cours des trois dernières années. Vous avez choisi de refuser le dépôt de cookies lors de votre navigation sur notre site, notamment des cookies de publicité personnalisée. Les milices de Khalifa Haftar ont, en l’espace d’une journée, perdu le contrôle des localités côtières de Sabrata et de Sorman, à moins de 70 km à l’ouest de Tripoli. La guerre n’a fait que renforcer la cohésion de ces groupes. On arguait de la lassitude de ces communautés face à la guerre et des nombreuses façons d’acheter les chefs de milices. Le contenu de ce site est le fruit du travail de 500 journalistes qui vous apportent chaque jour une information de qualité, fiable, complète, et des services en ligne innovants. La défaite de Khalifa Haftar aux portes de la capitale, après plus de quatorze mois de guerre, rebat les cartes et oblige les différents intervenants dans le dossier libyen à se repositionner. Car quand la bataille sera terminée, les vainqueurs voudront récolter les fruits de leur victoire – au niveau politique comme financier. Certains observateurs craignent que l’unité territoriale du pays, dont les institutions sont divisées, ne soit sérieusement menacée suite à la nouvelle partition décidée par Moscou et Ankara en Libye comme en Syrie. Haftar n’a pas su comprendre les motivations des milices, et a surestimé leur opportunisme. Réservé à nos abonnés Les deux puissances sont engagées dans une rivalité-coopération. La Libye est le théâtre d’un conflit indirect entre Le Caire, qui soutient le maréchal Khalifa Haftar, et Ankara, qui soutient militairement le Premier ministre Fayez al-Sarraj. Les divisions politiques au sein des villes et communautés, quasi absentes au cours du conflit, ont réapparu, gagnant en ampleur au cours des années suivantes. Pour Jean-Sylvestre de Mongrenier, chercheur à l’Institut Thomas More, la situation en Libye risque de s’aggraver : « La Turquie et la Russie sont passées au premier plan. Un seul objectif unit ces groupes : chasser les troupes de Haftar de l’ouest de la Libye et les repousser au-delà des positions qu’elles occupaient avant l’offensive afin qu’elles ne puissent plus jamais menacer Tripoli. Les butins de guerre sont une motivation certaine pour les combattants, et d’imaginer ce à quoi pourraient servir les armes dérobées aux troupes de Haftar fait froid dans le dos. Cet article a d’abord été publié sur le site de The Conversation. L’objectif est de faire valider un nouvel accord destiné à remplacer celui de Skhirat actant la création du GUN en 2015 et jugé caduque par Khalifa Haftar depuis 2017. Lorsqu’en 2016 des groupes armés de Misrata se sont mobilisés pour arracher la ville voisine de Syrte aux griffes de l’Etat islamique dans une bataille sanglante et épuisante, tous les combattants et commandants à qui j’ai parlé m’ont assuré qu’ils ne reprendraient plus les armes. Enseignant-chercheur en sciences de l’information et de la communication à l’Idetcom, université Toulouse-1-Capitole, Cet article a d’abord été publié sur le site de, Paroles d’entrepreneurs, au cœur des territoires, « En Libye, nous continuons à rechercher une solution politique », Libye : un revers cinglant pour la communauté internationale, Libye : la France critiquée pour son rôle ambigu dans la crise actuelle, En Libye, Khalifa Haftar, un maréchal en guerre, En Libye, le pari perdu des diplomaties européennes sur le maréchal Khalifa Haftar, Yves Rocher : -50% sur une sélection d'articles, Europcar : -15% sur votre location de voiture, Nike : jusqu'à -50% sur les articles en promotion. Ce qui est sidérant dans cette affaire, c’est l’absence des pays européens, leurs divisons, alors que tout ceci se produit dans l’environnement géopolitique immédiat sur le flanc sud de l’Europe ». L’Égypte et la Russie, alliés du maréchal Khalifa Haftar, mettent une autre personnalité sur le devant de la scène pour représenter l’est libyen : Aguila Saleh, le président du Parlement. La réponse des gouvernements occidentaux à l’offensive menée dans la région la plus peuplée de Libye a tardé, ces derniers attendant de voir si Haftar allait parvenir à des accords avec les groupes armés locaux et à entrer dans Tripoli. Des centaines de drones, des milliers de mercenaires syriens et des agents de renseignement turcs ont été dépêchés par Ankara en Libye pour aider le GNA à vaincre l’ANL, l’Armée nationale libyenne qu’il dirige. Selon les maîtres de Tripoli, ce n’est pas un homme de confiance et on ne plus discuter avec lui. Haftar a obtenu ce soutien grâce à sa lutte contre les groupes … Mais Misrata ne se laissera plus instrumentaliser à des fins politiques. Jean-Paul Fitoussi : « Les politiques économiques qui s’imposent aujourd’hui sont celles qu’auparavant on moquait à gorge déployée », Instruction en famille : « Ne vaut-il pas mieux endiguer les quelques dérives que d’enterrer une liberté ? Elle n’a pas réussi non plus à pousser à organiser des élections en Libye. ». Khalifa Haftar a affirmé répondre « à l'appel de Tripoli ». L’attaque de Khalifa Haftar n’a pas eu l’effet escompté de diviser les groupes armés dans l’ouest de la Libye, mais les a au contraire unis contre lui. Après la chute de Kadhafi, la plupart des combattants sont retournés à la vie civile, laissant leurs pick-up dans leurs garages et leurs armes bien rangées à la maison. En Libye, les armes se sont tues. Les émissaires de Haftar contactaient des commandants de milices à l’Ouest pour conclure des accords qui permettraient à Haftar de prendre pied à Tripoli. En Libye, Khalifa Haftar, un maréchal en guerre Par Frédéric Bobin. Pour Hasni Abidi, politologue, spécialiste de la Libye, ce dernier n’a pas su saisir sa chance : « Le maréchal Haftar est dans une position très délicate. Le maréchal Khalifa Haftar et Fayez el Sarraj du gouvernement d’Union Nationale ont signé le mercredi 07 octobre 2020 des accords globaux à Bouznika au Maroc. Tel était le contexte à l’aune duquel les diplomates occidentaux, et Haftar lui-même, mesuraient ses chances de succès d’une prise de Tripoli. Mais une fois acquise, cette mobilisation a fondamentalement transformé l’équilibre des forces tel qu’on pouvait l’observer avant la guerre et qui a fait penser à Haftar qu’une prise de Tripoli par son camp était possible. © 2020 Copyright RFI - Tous droits réservés. L’Europe n’a pas su imposer un cessez-le-feu. Depuis une semaine, la Libye est en proie à sa troisième guerre civile depuis 2011. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois (ordinateur, téléphone ou tablette). Comme me l’expliquait un chef de brigade de Misrata en février : « Oui, des hommes d’affaires veulent mobiliser des troupes pour entrer dans Tripoli. Pourtant, 3 semaines après le début de son offensive, la ville lui résiste toujours. En conséquence, dans les chancelleries et les gouvernements, on ne prenait souvent pas au sérieux les avertissements sur le fait que des groupes armés profondément ancrés dans des communautés locales ne céderaient pas le pouvoir si facilement à un dictateur militaire. Les deux puissances soutiennent deux camps opposés et cherchent à asseoir leur influence dans ce pays riche en matières premières et où ils souhaiteraient s’installer durablement militairement et économiquement. Pourtant, 3 semaines après le début de son offensive, la ville lui résiste toujours. Les Occidentaux sont restés divisés au sein de l’ONU et de l’Otan, des failles qui ont permis cette montée en puissance de la Turquie et de la Russie en Libye. Publié le 10 avril 2019 à 03h43 - Mis à jour le 10 avril 2019 à 06h07. Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible. Mais la France, qui soutient Haftar depuis des années, continue de le protéger au niveau de l’Union européenne et au Conseil de sécurité de l’ONU (où Haftar peut aussi compter sur le soutien de la Russie). Ce plan a t… La pression locale et internationale les aurait alors contraints au cessez-le-feu et Khalifa Haftar aurait pu se servir de sa position nouvellement acquise à Tripoli comme d’un tremplin, la transformant en pouvoir politique à l’occasion d’une conférence nationale prévue mi-avril, sous l’égide de l’ONU.

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